La formidable présence de la montagne a été dévoilée pour la première fois au monde en 1856 par le colonel T.G. Montgomerie de l'Enquête sur l'Inde. Il doit son nom numérique K2 à l’hypothèse erronée de Montgomerie selon laquelle le sommet n’était « que » le deuxième plus haut de la chaîne du Karakoram. Dans les annales de l'histoire de l'alpinisme, la première tentative audacieuse d'escalader le K2 a eu lieu en 1902. Pour leur malheur, sans succès. Cependant, en 1954, une expédition italienne, bravant les intempéries, voit le triomphe d'Achille Compagnoni et Lino Lacedelli, qui atteignent le sommet par la crête des Abruzzes le 31 juillet.

Pourtant, le K2 reste une énigme, enveloppée de tempêtes périlleuses qui empêchent beaucoup d’atteindre le sommet. Seuls les alpinistes les plus endurcis osent gravir l’une des montagnes les plus difficiles au monde.